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Au nom de tous les miens !
20 mars 2007

Francophones ou Francophiles ?

Beaucoup d'entre nous  oublient qu'aujourd'hui c'est la journée internationale de la francophonie et, cursivement je voudrais partager avec vous ce communiqué de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

               

20 mars, journée internationale de la Francophonie - « Vivre ensemble, différents »
Communiqué du Secrétaire général

La célébration de la journée internationale de la Francophonie est chaque année l’occasion pour les 200 millions de locuteurs de français à travers le monde de fêter leur langue commune. C’est aussi un moment privilégié pour affirmer l’engagement de la Francophonie en faveur de la diversité culturelle, d’autant que la Convention internationale sur la diversité culturelle, adoptée à l’Unesco en 2005 et pour laquelle la Francophonie s’est fortement mobilisée, vient d’entrer en vigueur, le 18 mars 2007.

Le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, appelle à fêter sur les cinq continents « la langue française qui nous offre la chance formidable de communiquer par delà les frontières et les océans, de nous rencontrer, d’entrecroiser nos cultures, nos traditions, nos imaginaires ». Il célèbre la Journée internationale de la Francophonie dans la principauté d’Andorre, où il rencontre les plus hautes autorités de ce pays membre de l’OIF avant de donner une conférence sur la Francophonie et d’assister à un concert de musiques francophones.

Le 20 mars donne lieu à de multiples manifestations, témoignant de l’enthousiasme croissant que suscite la langue française. Cent pour cent français en Algérie, la Festi’phonie au Cameroun, les Rendez-vous de la Francophonie au Canada, la Francofête au Canada-Québec, la Semaine francophone en Chine, la Langue française en fête orchestrée par la Communauté française de Belgique, la Semaine de la langue française en France et dans le monde, la Quinzaine de la Francophonie en Haïti, la Semaine de la langue française et de la Francophonie en Suisse, et des centaines d’autres événements sont initiés par divers acteurs, institutions, associations, sociétés et individus… d’est en ouest, au nord comme au sud. Le site Internet www.20mars.francophonie.org recense toutes les manifestations. Pour rappel, en 2006, 1 264 événements se sont déroulés dans 113 pays.

L’OIF publie à l’occasion du 20 mars le rapport La Francophonie dans le monde 2006-2007 (éd. Nathan) sur la situation de la langue française dans le monde et sur les réalités francophones dans les domaines de l’enseignement, la culture, la communication, l’économie, la démocratie et l’État de droit.

                 ( Source , francophonie.org )


 

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Commentaires
T
Nicolas Sarkozy, l'homme de tous les dossiers et qui a toujours un mot sur tout intervient dans ce débat et propose sa francophonie " vivante et populaire " dans les colonnes du Figaro.<br /> <br /> Ce n’est pas un hasard si, parmi les derniers pays que j’ai visités, le Sénégal et l’Algérie ont offert à notre Académie deux des plus fervents amoureux de la langue française, Assia Djebar et Senghor.<br /> <br /> Dans l’enseignement supérieur, il est urgent de commencer à réfléchir à la création de chaires francophones, quasi inexistantes en France, afin de retenir des talents littéraires comme Maryse Condé, Alain Mabanckou ou Achille Mbembe, qui ont fini par s’exiler aux États-Unis. Le coeur et l’avenir de la francophonie sont de moins en moins français, mais, paradoxalement, de plus en plus anglo-saxons. La francophonie sauvée par l’Amérique ? Un comble !<br /> <br /> Une langue véhicule aussi un message politique, une certaine vision du monde. Lorsqu’elle est parlée par des peuples aussi divers que ceux du Liban, du Niger ou du Vietnam, la langue française est le récit d’une communauté de destin entre « nous et eux ». Je déplore que, quelquefois, elle soit confisquée par des réseaux prenant prétexte de la défense de la langue française pour promouvoir leurs intérêts privés.<br /> <br /> Tant que la francophonie sera suspecte de tels relents, les peuples seront méfiants à son égard et seront tentés de rejeter le bébé (la France) avec l’eau du bain (la francophonie). Car, à l’origine, la francophonie n’est pas un concept colonial, au contraire. Pour ne pas être suspecté de néocolonialisme, le général de Gaulle avait commencé par s’en méfier avant que Léopold Sédar Senghor ne la définisse comme « fille de la liberté et soeur de l’indépendance », comme une « symbiose culturelle entre États ayant le français en partage et qui est d’autant plus humaine parce que d’autant plus riche, qu’elle unit les valeurs les plus opposées ».<br /> <br /> Nicolas Sarkozy, Le Figaro, 22 mars 2007
F
C'est en répondant aux 44 écrivains se posant en " Fossoyeurs de la Francophonie " et à tous ces locuteurs manifestant un désintérêt pour la langue française que l'ancien président du sénegal et actuel président de l'OIF, Abdou Diouf a publié lundi 19 mars un point de vue dans les colonnes du Monde. <br /> Point de vue suscitant des réactions!<br /> <br /> UNE NOUVELLE GUERRE DE CENT ANS<br /> <br /> " - Je n’ose croire que ceux dont le métier est de penser et de créer veuillent réduire le combat de la francophonie pour le respect et la promotion de la diversité des langues et des cultures à une nouvelle guerre de Cent Ans. Il ne s’agit pas de lutter pour ou contre la prééminence de telle ou telle langue. Il s’agit de faire en sorte que la vie de l’homme sous l’effet d’une standardisation ne se transforme en un désert de redondances et de monotonie, ou que les identités culturelles ne deviennent "meurtrières". Il s’agit de construire une communauté mondiale où la recherche de convergences, d’alliances, d’interactions entre les aires de civilisation l’emportera sur les volontés hégémoniques. Et ce dessein, les francophones le revendiquent avec fierté.<br /> <br /> Enfin, je regrette que ces idées reçues éclaboussent de leur mépris - sans le vouloir sans doute - tous ces pays que rien ne rattache au passé colonial de la France et qui ont choisi d’adhérer à la francophonie. La langue française n’appartient pas aux seuls Français, elle appartient à toutes celles et à tous ceux qui ont choisi de l’apprendre, de l’utiliser, de la féconder aux accents de leurs cultures, de leurs imaginaires, de leurs talents. Et les francophones d’autres contrées attendent des Français qu’ils ouvrent plus largement leurs manuels scolaires, leurs collections, leurs médias au talent de ces écrivains, de ces chanteurs, de ces cinéastes, de ces artistes qui ont fait le choix de créer en français.<br /> <br /> Vous comprendrez donc que j’applaudisse à deux mains lorsque je lis, dans "Le Monde des livres" (du 16 mars), le brillant hommage de quarante-quatre écrivains à la "littérature-monde" en français ! Nous partageons tous le même éclatant et stimulant constat, à savoir que "diverses sont aujourd’hui les littératures de langue française". Il est clair, aussi, que nous partageons le même objectif, celui "d’un dialogue dans un vaste ensemble polyphonique". Mais vous me permettrez de vous faire irrespectueusement remarquer, mesdames et messieurs les écrivains, que vous contribuez dans ce manifeste, avec toute l’autorité que votre talent confère à votre parole, à entretenir le plus grave des contresens sur la francophonie, en confondant francocentrisme et francophonie, en confondant exception culturelle et diversité culturelle. Je déplore surtout que vous ayez choisi de vous poser en fossoyeurs de la francophonie, non pas sur la base d’arguments fondés, ce qui aurait eu le mérite d’ouvrir un débat, mais en redonnant vigueur à des poncifs qui décidément ont la vie dure.<br /> <br /> Les Français ne savent pas encore assez tout ce qu’ils peuvent offrir à la francophonie, et surtout tout ce qu’elle peut leur offrir. J’espère que viendra bientôt le jour où il sera évident pour un Français de se présenter en se disant normand, français, européen et francophone, sans crainte d’apparaître "réac" ou ringard...- "<br /> <br /> Abdou Diouf (Le Monde, 19 mars 2007)
T
L'inconnu du 22mars 2007, pour dire ça, t'aurais mieux fait de garder ton comm!!! Tout change dans ces mots sinon il n'y en aurait qu'un!
I
Oh, de toute façon Francophone ou Francophile rien ne change! Tu restes tel que t'es...alors arrête de nous faire " chier "
Z
Lorsque le 20 mars arrive,je pense aux pères fondateurs de la Francophonie : Senghor, Bourguiba et les autres.<br /> J'ai le sang qui fait un tour quand je vois la façon dont la langue française perd son autorité à travers les conférences internationales et surtout lorsque s'imagine que les pays ayant la langue française en partage ne sont nullement soudés, ni coherents dans leur politique, voire dans leur façon de conduire les affaires de l'Etat.<br /> Alors doit-on toujours être francophones quand on sait que la francophonie n'apporte rien pour nos pays quant au développement de la langue française.Non, tant mieux!!!<br /> <br /> Je prefère qu'on me qualifie de francophile et non de francophone.
Au nom de tous les miens !
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