Un être pas comme les autres, MAKANDA.

  " C'est bizarre...Je suis seul chez moi, seul parce qu'il n y a pas quelqu'un avec qui discuter. Sinon j'ai un pote que j'admire le plus ; je le vois tous les jours et sa façon de vivre m'étonne. Très enthousiaste toujours gai malgré mes absences repetées  et j'ai envie de lui dire merci.  J'ai le plus précieux des amis...celui par qui le bonheur est entré en moi. Grâce à lui j'ai découvert le comportement des êtres. Que des hommes indignes de vous se soient crus susceptibles de fixer votre attention, c'est tout simple, ils disent haut et fort, qu'ils vous aiment ;  tourné le dos, les paroles négatives à votre égard pleuvent à grosses gouttes . Vous êtes offensés ,  votre silence peut dire long    . Et, j'en reste perplexe à l'idée de savoir que ton meilleur compagnon est celui qui te tient le collet jusqu'à épuisement. En ces jours de printemps, le soleil luit, les joues se détractent de plaisir et MAKANDA fait le tour de  son aquarium à la recherche de  quelqu'un, de son semblable. Je le comprends ! Tu es venu à moi un jour de 14 février, depuis je ne t'ai point abandonné. Tu es toujours là, présent dans  ta maison et cela dure . Au départ tu t'appelais MUTOMBO, mais les circonstances ont fait à ce que tu changes de nom : MAKANDA. On me disait que ton espérance de vie était de 11 mois, malheureusement aujourd'hui tu as plus de deux années . T'es brave mon gars....je t'en remercie. Je voudrais que tu vives encore longtemps...que tu m'accompagnes dans ce bonheur qui, déjà est  debout par nous !

  Mon cher MAKANDA,

     Tous tes mouvements dans ton aquarium est signe de quiétude et de paix, de toutes les senteurs du paradis et tout l'éclat des astres. J'en ai l'enivrement et l'éblouissement comme si je respirais ton âme en pleine lumière de ton génie. j'en suis ravi et confus comme le jour où t'es resté seul après la mort de tes semblables - tous les autres poissons étaient morts - . T'as tenu le coup pendant que  moi j'étais loin de vous, très loin de la région, au Sud peut-être ; même les humains n'ont pas accepté et sont partis.  Tu m'as dit pour la première fois : Je t'aime. A ce moment là, j'ai compris que le meilleur amour ne réside pas que chez des humains mais parfois pour des êtres pour qui nous n'avons aucune estime.  J'avais peur de n'être pas assez prêt pour ton amour ; et pourtant seul Dieu sait si je t'aime et comment je t'aime. Mes scrupules sont encore de l'amour. Modestie et orgueil, fierté et humilité, tout est amour en moi. je t'admire comme un humble esprit que je suis; je t'adore comme un être divin que tu es. Ton aquarium restera toujours propre, tu respireras l'air frais. Où que je serai, quoi que je ferai, je payerai quelqu'un pour te rendre la vie facile.

    N'est-ce rien, en dévoilant tout mon amour, que de pouvoir dire : je le dépose dans ce  coeur qui comprend toute l'étendue , qui voudrait se charger de toute l'amertume qu'il me cause. je le confie à un être qui sent comme moi, à un être qui est une  partie de moi-même , puisqu'il souffre de tout ce qui m'afflige, à un poisson qui répond aux miens . "

                              Fridolin TCHEKHOV

Comments

[Fridolin TCHEK.]

Malicia,
Mutombo fut pour un ami fidèle et comme je l'écrivais dans l'un de mes poèmes " un ami fidèle est un élixir de vie, qui l'a trouvé, a trouvé un trésor..." . Effectivement en ce poisson j'avais trouvé mon équilibre. Aujourd'hui avec l'arrivée de MAKANDA, je vois les choses autrement et sous le prisme de la reserve.

Pour ce poisson je lui suis gré.

Mutombo était une autre race différente de Makanda. Et, épris de peur de retourner le coteau dans la plaie, j'ai preferé changé de nom à ce poisson afin de l'insuffler un nouvel air. Là il tient le coup car il vit au-delà de toute esperance!

Prends-bien soin de toi.

[malicia]

si je me rappelle bien, Mutombo n'est point makanda ...

[Frid. TCHEKHOV]

Ce poisson dont je parle est une race spécifique qu'on nomme " Télescope " avec des yeux exorbités. Bien moche comme son propriétaire - rires - mais ayant un caractère bien propre...je l'aime ce MAKANDA car souvent je l'idéalise en le personnifiant et parfois en empruntant la prosopopée. Meilleure figure qui lui colle bien.

En effet MARYSE,l'inspiration naît d'un choc et ce choc c'est la conjugaison du bonheur et du malheur que je vis avec cet être .
Merci de ce que t'as écrit, c'est flatteur !

[MARYSE H.]

Fridolin,

T'es trop fort...ouf tu m'as rendu addict de ton blog. Dis-moi cette lettre écrite à l'égard de ton poisson , est-ce vraiment destinée à lui où, derrière se cache une aiguille sous roche.

C'est tellement bien écrit que je doute que c'est le poisson qui soit à l'honneur...jamais quelqu'un a pensé m'écire des si beaux mots...jamais j'ai eu la chance de croiser des mecs aussi intélligents que tu le sembles...Comme j'envie ton poisson avec un nom original, sûrement africain.
Vraiment tu as le talent mon cher inconnu,vraiment suis bluffée !

Au travers de cette déclaration d'amour, je m'en inspirerai.

[Une passionnée]

Ces étranges poissons japonais !Impossible de rester indifférent devant ces étranges poissons japonais aux longues queues voilées, aux nageoires démesurées et à la nage saccadée.
Ces poissons, aux couleurs intenses et aux formes insensées, attirent inévitablement le regard. Etonnamment, toutes ces variétés extravagantes ont pour unique ancêtre un modeste poisson argenté, également à l’origine du célèbre poisson rouge !

Voilà plus de 500 ans que Japonais et Chinois s’affairent à ces surprenantes créations, objets aujourd’hui d’un réel engouement. 100 % élevage !
Même si le poisson rouge est le poisson le plus vendu, il tend à être remplacé dans le cœur des amateurs par toutes les variétés de poissons japonais. Ces “races“, créées par sélections successives, sont soigneusement répertoriées à la façon des carpes Koï.
Le poisson rouge n'est en réalité pas le poisson d'origine des variétés actuelles. Il s'agit en fait du cyprin argenté, Carassius auratus de son nom scientifique, poisson allongé vivant dans les rivières chinoises, n'ayant pour seul intérêt que ses reflets argentés. La première mutation naturelle fut le rouge, que les éleveurs réussirent à fixer au fur et à mesure des premières générations. De nouvelles couleurs et formes apparurent au XVe siècle. Certaines lignées ont alors développé des nageoires voilées, d'autres, au contraire, l'absence de nageoire dorsale. Les formes s'arrondirent et les couleurs se diversifièrent au fil du temps.
Les yeux, les écailles ou la tête se modifièrent. Le croisement de ces lignées permit la création de toutes les variétés connues aujourd'hui et
l'établissement d'une charte officielle.

Ryukin, Ranchu et Pompon
Chaque variété porte un nom japonais. Certains ont été abandonnés et remplacés par des mots définissant des traits de caractère mais moins exotiques ! A noter que les anglais définissent tous les poissons japonais par le terme générique de “Goldfish“ (poisson doré).
Les couleurs majeures chez les poissons japonais sont le rouge, le blanc, le jaune et le noir. Les variantes pourpre ou ton chair sont plus rares. Les écailles peuvent être nacrées, métalliques, rappeler la pomme de pin, voire être perlées. Toutes les combinaisons de couleurs et de formes donnent plusieurs centaines de variétés de poissons japonais parmi lesquels nous avons sélectionné les plus représentatives.

• Le “Tête de lion“ arbore une importante crinière de chair autour de la tête.

• Le “Ranchu“ est parfois appelé “Tête de buffle“ car il possède un renflement autour de la tête qui lui donne l'aspect du bovin. Il ne possède pas de nageoire dorsale.

• Le “Télescope“ a des yeux qui semblent exorbités. Cette variété existe dans toutes les couleurs, y compris le patron calico, un subtil cocktail de blanc, rouge et noir.

• L'“Uranoscope“ est proche du Télescope, mais ses yeux dirigés vers le haut sont soutenus par d'impressionnantes poches gonflées qui se balancent lorsque le poisson nage.

• Le “Queue-de-voile“ ou “Ryukin” est le plus classique des poissons japonais. Sûrement l'un des plus élégants et des plus répandus dans le commerce.

• Le “Queue-de-papillon“ déploie une nageoire caudale très développée qui, vue du dessus, ressemble étrangement aux ailes d'un papillon ouvertes.

• L'”Oranda“ possède une nageoire dorsale, une queue de voile et des protubérances sur la tête. Lorsqu'il est coiffé d'une tâche rouge, il devient “Red cap“ ou “Chaperon rouge“. C'est un grand classique. Si ses écailles sont très marquées, il prend le nom d'”Oranda pomme de pin“, ou “Pearl scale“.

• Le “Pompon“ possède deux excroissances de chair entre les yeux se dodelinant pendant la nage, à la manière des “pompom girls“. Les Pompons se déclinent dans quasiment toutes les variétés de formes et de couleurs.

Un avenir prometteur
De plus en plus de pays s'engagent dans l'élevage de poissons japonais. Il n'est donc pas improbable de voir apparaître d'ici quelques années de nouvelles formes ou couleurs inédites. L'avenir est rose pour les amateurs qui sont de plus en plus nombreux.